samedi 5 janvier 2013

"Agility" L'histoire d'une réussite


Il en est de la naissance de l’agility comme de toutes choses dans l’existence : elle est le fruit d’une rencontre. Cette rencontre a eu lieu en Angleterre. En 1977, John Varley, membre du comité de l’exposition de la Cruft est à la recherche d’un spectacle original afin d’animer les temps morts du Cruft Show de Londres, la grande manifestation cynophile anglaise organisée par le Kennel Club, depuis 1891. Pour la mise au point de se projet, il contacte Peter Meanwell, cynophile d’expérience et juge de travail. Les deux hommes élaborent les modalités de la première démonstration d’Agility au monde ; elle a pour cadre la Cruft de février 1978. Il s’agit d’une course d’obstacle dont les principes s’apparentent à ceux du jumping (John Varley  est un cavalier). Les  obstacles sont disposés de manière à former un parcours modulable plus au moins complexe. Guidé par son maître qui  ne doit en aucun cas le toucher, ni toucher les obstacles, le chien doit franchir tous les éléments du parcours en un laps de temps déterminé.  Chaque faute, chaque seconde écoulée au-delà du temps de parcours fixé en début d’épreuve, pénalise les équipes. D’emblée, ce double impératif agilité/rapidité se révèle très spectaculaire et suffisamment  technique pour susciter partout en Grande Bretagne des vocations dans les clubs canins les plus expérimentés.
Si john Varley et Peter Meanwell peuvent à juste titre être considérés comme les créateurs de l’Agility, l’histoire de la cynophilie retiendra certainement Peter Lewis comme étant son père spirituel. Principal artisan de son développement en Grande Bretagne, il en sera également le plus fervent promoteur sur le continent.
En France, il faut attendre quelques années pour que la discipline se structure et prenne son essor. Dès 1985, K.G.le Moing organise des stages et des démonstrations avec les élèves de l’école nationale du chien de Saint Gervais d’Auvergne.
En 1987, la Société Central Canine charge la commission d’Utilisation Nationale (CUN) d’une étude sur ce nouveau sport canin. A Cruft, lors d’une rencontre avec Peter Lewis, Jean Paul Petitdidier est tout de suite séduit par l’état d’esprit que son interlocuteur anglais lui en donne.  « A cette époque la SCC était à la recherche d’un programme d’éducation susceptible de fidéliser ses membres (du moins ceux qui n’aspiraient pas à la compétition de haut niveau dans les activités traditionnelles). J’ai pensé que l’Agility répondrait parfaitement à l’attente des nombreux propriétaires qui souhaitaient  simplement  donner à leur compagnon une éducation de base et passer de bon moments avec lui ».
Jean Paul Petitdidier se met aussitôt au travail. L’élaboration d’un règlement sera sa première préoccupation. S’inspirant du programme anglais, mais en l’adaptant pour faire de l’agility un  véritable sport canin susceptible de compléter les disciplines de travail de la SCC, il lui fixe trois grands objectifs :
-          Etre accessible à toute races, même les petites ;
-          Réussir le mariage entre l’activité sportive, la détente et l’éducation ;
-          S’ouvrir à tous les chiens avec ou sans papier.
Le projet est présenté à la commission Nationale d’Utilisation le 20 octobre 1987. Dés le 21 octobre, la SCC nomme une Sous Commission « Agility » chargée d’élaborer un règlement définitif et d’assurer le lancement de la nouvelle discipline en France. Le 2 décembre 1987, les propositions de la Sous Commission et de la CUN sont approuvées par la SCC qui, très vite (1er janvier 1988) homologue définitivement l’Agility.
Les choses vont désormais se précipiter : nomination des premiers juges, organisation des premiers concours officiels, journée d’information et stage de formation … Cette première année d’existence officielle voit le succès de la discipline s’affirmer par tout en France.

A l’époque, jean Paul Petitdidier est loin de se douter du succès considérable que va rencontrer son entreprise. Même dans ses prévisions les plus optimistes, il ne peut imaginer qu’à peine deux ans plus tard le nombre de pratiquants s’élèvera à près de quatre mille. Le développement particulièrement rapide de l’Agility surprend tout le monde. « Nous étions bien conscient, mes amis de la sous commission et moi-même, que l’Agility allait devenir une très grande discipline, mais nous étions loin d’imaginer une telle réussite ! » avoue aujourd’hui l’homme qui préside toujours aux destinées de l’Agility.
En France comme en Angleterre, ce succès sera le fruit d’une rencontre. En effet, au même moment Claude Bernard est chargé par la société Royal Canin d’apporter son soutien à la SCC pour le lancement de l’Agility. Lui aussi vient de découvrir ce nouveau sport à la Cruft 87 « Je me suis dit que c’était un truc fantastique pour les gens qui aiment les chiens et qui souhaitent les éduquer tout en faisant plaisir » se souvient-il. Lui aussi ce met sans tarder au travail, important notamment des parcours anglais pour en doter les clubs Français.
D’emblée Jean Paul Petitdidier et Claude Bernard se retrouve sur la même longueur d’onde. De cette collaboration exemplaire, de ce partenariat efficace, naît la première manifestation nationale d’Agility : le Master France qui ce déroule à Paris en décembre 1987. Le premier Championnat de France organisé dans le cadre de l’exposition nationale de Longchamp suivra en juin 1988.
Par la suite, d’autre partenaire viendront rejoindre la SCC. Et notamment le groupe Unisabi. Ce dernier aura, lui aussi beaucoup œuvré pour le lancement de la nouvelle discipline. Sous l’impulsion de Michel Marotte, la société Pedriree-Pal ne tard pas à créer une autre épreuve nationale ouverte à tous les chiens (avec ou sans papier) : le slalom d’Or. Ces deux grandes marques de pet-food seront les premières à signer la chartre «  Agility » proposée par Jean Paul Petitdidier en 1990 pour définir les modalités du partenariat de la SCC.

 Dans l’histoire de l’Agility, 1989 marque une nouvelle étape décisive. Au mois de juin, le Comité de la Fédération Cynologique Internationale (FCI) reconnait officiellement l’Agility et décide de créer une commission spécifique. Les pays membres sont alors invités à nommer un délégué pour représenter au sein de cette nouvelle instance. Les 30 septembre et 1er octobre, cette Commission se réunit à Strasbourg pour élaborer le « Règlement Agility de la FCI », uniformiser les critères de jugement et les caractéristique des obstacles. Deux jours suffiront : une véritable performance !
 Dès novembre, le nouveau règlement est présenté au Comité de la FCI qui l’approuve et le fait traduire en allemand et en anglais. Bien qu’il ne soit utilisé au niveau international qu’en 1991, la France décide de l’appliquer à partir de juin 90.
Cette reconnaissance, au plan international, par la plus haute instance de la cynophilie apporte incontestablement à l’Agility une véritable consécration de nature à lui ouvrir de nouvelles perspectives. Elle permet notamment aux « Agilistes » européens de se rencontrer et de se connaître.
L’élection de Jean Paul Petitdidier à la présidence de la Commission Agility de la FCI doit être considérée comme une reconnaissance implicite du savoir-faire français. Avec un nombre élevé de concours, de pratique et de clubs, la France a fait preuve de dynamisme. L’efficacité de ses structures nationales l’ont rendue crédible.
L’Agility est désormais une discipline mondiale ! A l’heure actuelle, trente cinq pays pratique ce sport canin : l’Allemagne, L’Autriche, la Belgique , le Danemark, l’Espagne, la Finlande, La France, la Hollande, l’Italie, Monaco, la Suède, la Suisse, le Luxembourg, Japon, les pays de l’Est, l’Afrique du Nord, l’Amérique du sud …
En 1992, la SCC crée la Commission Nationale d’Education et d’Agility dont Jean Paul Petitdidier assure toujours la présidence, secondée par Jean Pierre Garcia. Grâce à un bureau dynamique, ses activités se développent sans cesse : informatisation des concours, création d’une licence d’Agility… Avec les « tests d’aptitude à l’éducation sociale du chien », l’Agility s’affirme comme le principal moyen de communication de la cynophilie pour faire cohabiter les propriétaires de chiens et tous ceux qui n’en possède pas (ou pas encore). En vantant les mérites d’une éducation de qualité, l’Agility confirme son rôle social qui consiste à promouvoir un chien respectueux de son environnement et respecté en tant que meilleur ami de l’homme. 
C’est à une véritable explosion, unique dans les annales du sport canin, que nous avons pu assister. Aujourd’hui plus de dix mille chiens (cent vingt races différentes) pratiquent l’Agility dans plus de trois cents clubs répartis sur la totalité du territoire français ; et trois mille concurrents s’affrontent amicalement chaque année à l’occasion de plus de trois cents concours !
En fait, l’Agility est le moteur d’une véritable démocratisation du sport canin. Sur les parcours, bâtard et aristocrates des expositions de beauté, gardiens intimidants et gentil toutous de compagnie se côtoient, sans mépris, ni jalousie. Quand aux maîtres, de l’épreuve pour débutants à celle des vétérans, l’âge ne constitue pas un obstacle.  Les relais concrétisent les associations les plus surprenantes, parfois les plus cocasses. Car,  si l’Agility est un sport, elle doit rester un loisir, une occasion de détente pour le chien et le maître.
Le fait le plus marquant de la courte histoire de l’Agility, c’est que son succès aura été parfaitement maîtrisé. Tous les passionnés, responsables nationaux et régionaux, juges, organisateurs de concours, concurrents… s’accordent à penser qu’il y a un véritable état d’esprit « Agility ». Les concours et démonstrations sont l’occasion de véritable fêtes, échanges, de relation amicales. On peut, bien sûr, considérer que cette convivialité n’est qu’un trait de jeunesses. Ce serait méconnaitre cette activité qui ne laisse aucune place à l’agressivité, qui développe la part du jeu, de la détente et du loisir.
En sera-t-il toujours de même ? Les enjeux ne risquent-ils pas de devenir, dans un proche avenir, trop importants et de dénaturer cet état d’esprit si particulier ? La réussite ne risque-t-elle pas de déboucher sur l’élitisme, voire le professionnalisme et le vedettariat ? Jean Paul Petitdidier est résolument  optimiste « L’Agility sera ce que nous en ferons ! Cette discipline appartient à tous ceux qui la pratique et qui la servent » Nous sommes tous, à divers titres, responsable de son avenir ! La commission Nationale d’Education et d’Agility veillera à maintenir l’état d’esprit qui caractérise ce sport  et usera de son autorité pour éviter tout dérapage.
L’Agility est un sport de masse ; gardons-lui sa spécificité de « Jeu éducatif » et nous ne risquerons ni l’élitisme, ni le vedettariat qui se trouveront  très vite isolés et noyés dans la masse.
L’Agility est une activité sérieuse que l’on doit pratiquer sans ce prendre au sérieux !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Mes traitements de chimiothérapie...

Je reviens maintenant pour partager mon expérience parce que la douleur et la souffrance émotionnelles que j'ai ressenties à cause du cancer du sein se sont atténuées. Je pleure encore lorsque je raconte mon histoire, mais je ne me sens plus comme une victime du cancer.
En juin 2005, j'ai commencé la chimiothérapie. Mon oncologue m'a recommandé de commencer par la chimio puis de subir une intervention chirurgicale. J'ai dû subir 8 cycles de chimio, une fois toutes les deux semaines. C'était ce qu'on appelait la dose dense. J'ai reçu trois cycles d'AC, trois cycles de Taxotere, puis le reste sous Taxol. Je m'en souviens encore comme si c'était hier. Le premier cycle de chimio n'a pas été aussi mauvais que je le pensais. Je n'étais pas si malade. Je me disais que je pouvais le faire. La chimio n'était pas si mauvaise. Bon sang, j'avais tort. Le deuxième tour m'a frappé de plein fouet. Mes globules rouges étaient bas, alors on m'a fait une injection de Procrit. Je tombais normalement malade le troisième jour. Je me rendais au traitement le jeudi, on me faisait la piqûre de Procrit le vendredi (si nécessaire), puis j'étais malade au lit pendant 3 à 5 jours. Lors du cycle suivant, je n'ai pas reçu la piqûre de Procrit. Je me sens toujours malade, mais pas autant que lors du dernier cycle. Lorsque je suis tombée très malade lors de mon tour suivant, après avoir reçu la piqûre de Procrit, j'ai réalisé que la piqûre aggravait mon état. J'ai donc continué à chercher des herbes naturelles et je suis tombé sur le centre d'herboristerie du Dr Itua qui soigne des maladies comme l'herpès, le cancer, l'infertilité des hommes et des femmes, le charme, les douleurs corporelles, la maladie de Parkinson, la SLA, la SEP, le diabète et l'hépatite, Le Dr Itua était la seule solution à mon problème, j'ai donc acheté ses herbes médicinales et j'ai terminé le traitement complet comme on me l'a demandé, sans chirurgien, j'ai été guéri. Je lui ai demandé ce que je devais faire pour le remercier, puis il m'a demandé de témoigner de son travail, c'est pourquoi j'ai laissé ce message ici pour aider quelqu'un à relever le défi de la santé, Dieu merci ! Le Dr Itua allait beaucoup mieux.

**N'hésitez pas à envoyer un message au Dr Itua à l'adresse drituaherbalcenter@gmail.com si vous avez des questions concernant les traitements ou tout autre problème de santé.